Compagnie Chorégraphique - Marie Desoubeaux


écritures, dramaturgies et composition du corps dansé





















Corps paysages : explorer la création in-situ
avec Marie Desoubeaux

Pendant cette semaine de formation, nous investirons différents espaces extérieurs (bourgade, champs, forêts, plage, bâtiments industriels) comme point de départ singulier d’une recherche chorégraphique plus générique : le travail de composition sur sites, leurs possibles et leurs porosités.

C’est avec une multiplicité de points de vue que chaque jour sera construit, prenant ainsi d’emblée à partie la complexité des enjeux de ce travail : coordonner approches sensibles et composition; intelligence corporelle et intelligence cognitive. Les journées se dérouleront ainsi dans une alternance entre apports théoriques et informatifs du lieu, de son mode de fonctionnement, de son histoire, de ses habitants,…; et transposition sensible et chorégraphique de ces matériaux.

Comment passer du micro au macro ? Que nous apportent les changements d’échelles de perception (temporelles, spatiales, biologiques) ? Comment co-habiter (dans une temporalité définie) avec ce qui nous entoure (oiseaux, insectes, architecture, estivaliers, plantes, collègues de travail, arbres, groupe d’enfants,…) et intégrer ou détourner ces spécificités à notre travail de danseur et de chorégraphe ? Quels outils pour développer ces coordinations ?

Que compose t-on dans un espace aussi riche et varié ? Où se situe notre travail d’artiste médiateur (dans le sens du compositeur) dans un environnement non-neutre ?

Toutes ces questions opéreront comme une trame de fond du travail de cette semaine.

En savoir plus sur les objectifs et le programme pédagogique détaillé



🦚Du Lundi 3 juillet
au Samedi 8 juillet 2023
Durée : 6 jours (42h)
De 10h à 17h
🗝La Minoterie, 15 rue du Capitaine de la Motte, 22640 PLÉNÉE-JUGON
🍱 Pension complète. Infos et tarifs.

Tarif Organisme : 1050€
Tarif plein : 420€

Tarif réduit* : 350€
*Le tarif réduit s’adresse aux chômeur·ses non-intermittent, aux étudiant·es de moins de 25 ans non-intermittent, aux bénéficiaires de minima sociaux, aux stagiaires étrangers aux revenus limités, ainsi qu’aux personnes s’inscrivant sur plusieurs formations.

Nombre max de stagiaires : 15

Public : Artistes interprètes professionnel·les, expérience significative du mouvement exigée.

🐈 Référente formation : Margaux Amoros

🔗 Évènement associé : 
Samedi 8 juillet 14h30, ouverture publique




Marie Desoubeaux commence la danse (classique et contemporaine) et la musique baroque à 6 ans dans les classes à horaires aménagés du Conservatoire de Caen, avant de monter à Paris puis de finaliser sa formation de danseuse interprète à Berlin, Bruxelles, et Canton (Chine). Elle danse pour de nombreux chorégraphes français (Frédéric Lescure, Mié Coquempot,...) et internationaux (Maya M. Carroll, Miquel de Jong, Davis Freeman, Yunna Long, Jing Gao,...) et mêle déjà les approches en tant qu’interprète en travaillant pour des compagnies de théâtres (Constance Biasotto, Christophe Laluque,...) ou pour des formes performatives, mais également pour le cinéma (divers courts-métrages, festival Off-Courts à Trouville). Depuis 2016, son métier de chorégraphe l’amène à explorer de nombreuses approches et publics différents autour de la danse. Elle dirige l’organisme de formations professionnelles lié à sa compagnie depuis 2018, en interrogeant sans cesse le lien entre transmission et recherche artistique appliquée auprès d’une communauté de paires et d’artistes internationaux. Sa dernière création Après tout, l’a notamment amené à questionner le rapport au vivant, le rapport au récit, à l’espace géologique et aux échelles de temps et de perception. Sa recherche autour du travail in-situ est présent depuis ses débuts en tant que danseuse, et se précise depuis plusieurs années dans le travail au sein de sa compagnie Présomptions de Présences, installée désormais dans les Côtes d’Armor. Elle dirige régulièrement des formations professionnelles auprès de danseur·ses, comédien·nes et de plasticien·nes (Conservatoires, Beaux-Arts et écoles de théâtre notamment) permettant ainsi de garder une porosité disciplinaire à son travail. Lire la suite